Histoire de Canne à sucre – La Réunion – Slowphoto

Share

Héritage de la colonisation les plantations de canne à sucre ont traversées les époques, mieux que le thé et le café, lesquels ont été quasiment abandonnés. Les temps changent mais les tensions persistent.

2 réflexions sur « Histoire de Canne à sucre – La Réunion – Slowphoto »

  1. VLa

    Noir & Blanc, ou Blanc & Noir…. Cela convient tellement à La Canne sur l’Ile de la Réunion !
    Blanc : La beauté des champs de cannes avec en fond l’Océan Indien…..la douceur du chant des champs de cannes qui bruissent au rythme du vent…. le délice du sucre et du rhum avec les champs de cannes… et derrière des hommes …
    Noir : Des hommes, qui ont été au début de l’histoire de l’île esclaves des colons et en 2014 se demandent comment va être leur avenir proche avec le monopole de l’acheteur brésilien qui diminue le prix d’achat selon sa seule décision que l’État français laisse installer sans broncher ! La canne à sucre fait partie du patrimoine de l’Ile Intense, il est dommage que les parcelles se fassent grignoter par des parcelles qui deviennent constructibles ou se fassent défigurer par le nivellement uniquement pour que les engins motorisés assurent le boulot, passion mais éreintant, par des machines pour le que l’acheteur brésilien s’enrichisse un peu plus chaque jour sur ces hommes qui s’endettent toujours un plus chaque jour. Pourquoi ne pas protéger ce beau patrimoine qui est également le travail de ces hommes courageux et combattifs ? Les enfants de ces hommes ont la canne dans leur sang… mais comment faire pour ces jeunes courageux qui doivent s’endetter et passer des diplômes pour travailler à la canne….
    La révolte des coupeurs de cannes n’est pas loin et on les comprend. Nous même nous ne comprenons pas que nous laissions ce patrimoine français à un monopole non français, non européen qui égratigne chaque jour un peu l’emploi de La Réunion qui à 29% de chômage avec un taux inquiétant de 60% pour les jeunes… Pourquoi laissons-nous détruire petit à petit l’emploi de la canne au profit d’un acheteur brésilien qui perçoit des aides européennes ? Pourquoi l’État laisse t il faire ?
    La révolte monte en nous également, simples visiteurs de cette île à laquelle nous sommes attachés depuis des décennies … La canne fait partie à part entière du patrimoine de l’Ile de la Réunion aussi, n’oublions pas ces champs de cannes et ces hommes.

    Répondre
  2. flatres

    La série est superbe, le noir et blanc donne très justement l’ambiance : on est là pour le boulot et rien d’autre. On ressent bien le rythme du travail de la canne, de la récolte plus ou moins mécanisée, travail ingrat et pourtant essentiel, au transport qui doit se faire le plus vite possible (la canne se dégrade vite une fois coupée), jusqu’à la négociation des prix aux portes des usines, très instructive (d’où sortent les brésiliens ???). On sent bien l’effervescence qui règne sur l’île à cette période, cruciale, au cours de laquelle les exploitants jouent leur avenir.
    Le choix du n&b est parfaitement justifié, mis en valeur par des éclairages durs, sans concession (milieu de journée sans doute), qui renforce l’ambiance de travail d’arrache-pied. La dernière photo, couleur, ramène un peu de douceur, comme un repos bien mérité après une journée de dur labeur, même si la canne en ombre chinoise rappelle que la saison n’est pas finie.
    On attend avec impatience la suite logique de cette série : le rhum.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *