Quant on parle du Canada on pense aux grands espaces, au paradis blanc, aux chutes du Niagara (la rive canadienne surpasse la rive américaine).
En 2017 le Canada fête les 150 ans de sa confédération. De l’inuit à l’indigène, en passant par le peau rouge et l’indien, l’histoire du Canada s’est écrite à la pointe des flèches des Premières nations. Les indiens sont les premiers habitants d’Amérique du nord dès 25000 av JC, bien avant l’arrivée des colons européens, que ce soit les Vikings, Christophe Colomb ou Jacques Cartier. Nunavut signifie littéralement ‘notre terre’ en langue inuit. Au Canada on estime aujourd’hui le nombre des autochtones à environ 1,2 million. Le pays est une mozaïque de cultures qui rend aujourd’hui encore son unification délicate avec principalement des anglophones, mais aussi de nombreux francophones, et bien sûr les Premières nations. Ainsi, dans le grand nord les autochtones et les inuits sont majoritaires (85% au Nunavut, 50% dans les territoires du nord-ouest, 25% au Yukon).
Aujourd’hui encore les Premières nations (‘Natives’), dont beaucoup vivent encore dans des réserves, se sentent insuffisamment reconnues dans la société.
C’est dans ce contexte que Toronto organisait en juillet la 9ème édition des ‘Jeux autochtones d’Amérique du Nord’ (JAAN ou NAIG en anglais). La voie du sport à travers l’histoire a toujours été l’ambassadrice des cultures et minorités. Le thème des jeux autochtones de 2017 était : ‘Passé, Présent, Avenir. Tous ensemble’. Comme un écho et un appel pour l’année des 150 ans de la confédération du Canada.
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